Soit il traduit dans sa récitation pour ceux qui sont présents avec lui pour qu'il puisse s'en souvenir, soit il traduit avec sa langue pour qu'il puisse l'entendre, et l'autre parvient à entendre, comme si le Coran était dans sa main et il le récita. La vue prend son droit en considérant la parole de Dieu selon ce qui est écrit, tout comme l'ouïe la prend en fonction de ce qu'est la langue qui parle et donne la voix. De même, s'il avait placé le Coran sur ses genoux et marchait avec sa main sur les lettres, ces organes en auraient pris leur part. C'est ainsi que nos cheikhs Abu Abdullah Ibn Al-Mujahid, Abu Abdullah Ibn Qaysum et Abu Al-Hajjaj Al- Sharbli avait l'habitude de réciter. Je n'ai vu parmi nos cheikhs personne qui ait conservé une telle récitation à l'exception de ces trois-là.